Quand on est un peu terre à terre
On ne peut manquer la pulmonaire
Qui est maintenant à son affaire
Le long des chemins de terre
Qu'en grand nombre elle éclaire
De ses petits lampadaires...
Quand on est un peu terre à terre
On ne peut manquer la pulmonaire
Qui est maintenant à son affaire
Le long des chemins de terre
Qu'en grand nombre elle éclaire
De ses petits lampadaires...
Vieilles roues dentées à l'arrêt
Dans les décombres du passé...
Elles ont pourtant bien tourné
Maintenant, elles sont si rouillées
Mais elles restent engrenées
On ne sait jamais...
Autour, même si tout s'est écroulé
Elles continuent de résister
Depuis longtemps le bois a cédé
Et le toit s'est effondré
Plus en prise avec la modernité
Qui les laisse de côté...
Qui veut se jeter dans le bain ?
Aujourd'hui ou peut-être demain ?
Qui veut y aller sur le champ
Sans aucun débordement ?
Qui veut se faire mousser
Sans trop éclabousser ?
Il est vrai, quand on y songe
Il n'y pas de serviette éponge...
C'est une petite église qui semble se cacher
Au milieu des maisons anciennes restaurées
Une petite église avec ses murs en galets
Son clocher carré qui se veut discret
Au milieu de vieilles croix tout usées
Sur des tombes qu'on dirait oubliées
Et tout près, les platanes aux bras demesurés
Qui semblent la protéger.
En voilà une qui ne fera plus son miel
Qui ne volera plus dans le ciel
En voilà qui autour d'elle s'affairent
Pour emporter cet hyménoptère
Pas question de lâcher le morceau !
Mais qui gagnera le gros lot ?
C'était dimanche...Quelque part en Béarn...Défilé en pleine campagne...Et tous ces gens qui sont à la remorque...
2012...On vous en fait voir de toutes les couleurs...C'était un peu le thème cette année...
Comme il est doux de se laisser mener en bateau
Et de goûter en compagnie le soleil si chaud !
Le temps n'est guère aux prises de becs
Tout au plus à quelques salamalecs
Certains en feront peut-être des gorges chaudes
Devant une attitude jugée un brin faraude
Mais il y en tant encore qui rament
Que le sort au malheur condamne
Et si au lieu de tout voir en noir
On attendait tranquillement... le soir.
Il paraît que le réveil de la Nature a sonné
Mais je suis encor tout ensommeillé
Moi, le vieil arbre qui ai tant bourgeonné
D'ailleurs, vous voyez, je suis tout échevelé
Pardonnez-moi, je ne fais que bâiller
Si les oiseaux cessaient de piailler
Un peu plus je dormirais...
Filet, un jour de tempête, tu as eu maille à partir
Avec les rochers qui ne veulent plus te laisser repartir
Tu ne serviras plus de prison
Aux petits poissons
Maintenant, tu laisses filer le temps
Loin du moindre banc
Avec un peu de vague à l'âme
Lorsque vient te frapper une grosse lame
Fini de traîner dans les bas-fonds
Tu t'es enfin fixé à Capbreton...