Il n'y a pas de quoi se pâmer
Tout au plus peut-on s'exclamer
Découvrant cette lettre malvenue
Sortie peut-être du coin d'une rue
Pour signaler sans faute le danger
Qui menace notre orthographe si souvent malmenée...
Il n'y a pas de quoi se pâmer
Tout au plus peut-on s'exclamer
Découvrant cette lettre malvenue
Sortie peut-être du coin d'une rue
Pour signaler sans faute le danger
Qui menace notre orthographe si souvent malmenée...
Moi, qui viens de quitter l'étable
Je me mettrais donc à table ?
Mais est-ce, dans le fond, bien raisonnable ?
D'autant plus que, sur ce point, je serais ...intraitable !
A la découverte des oeuvres d'une soixantaine d'artistes en VRAC (Village Rencontre Art Contemporain), le week-end dernier, disséminées dans la sympathique ville de Salies-de Béarn (64), cet écorché vif, prêt à se jeter à l'eau m'a interpellé...Mais sauriez dire ce qui a fait corps...Surprenant ...A vous... de vous jeter à l'eau à votre tour...
Il faut le croire dur comme fer
Elles ont déjà envahi notre univers
Elles sont déjà, là, posées par terre
Et dans le fond que peut-on y faire ?
Faut-il pour autant le taire ?
Est-ce pour l'humanité la saison dernière ?
Pourtant nul ne songe à leur faire
Pour l'instant une quelconque guerre..
Elles connaissent même un certain succès populaire.
Ont-elles choisi cette petite ville pour sanctuaire
Et de quelle fantastique fourmilière
Sont-elles sorties la nuit dernière ?
De quelle contrée sont-elles originaires ?
On aurait vu, semble-t-il, quelques universitaires
Tenter quelque approche téméraire
Invoquant quelque lointaine catastrophe nucléaire
A cette étrange mutation pas du tout étrangère...
En attendant de découvrir de surprenants coléoptères
Tout cela reste, pour le moins, entouré d'un profond mystère....
Quittant vers huit heures le portail d'un château
Proche de la cité royale de Pau
Je me lançais dans cette longue marche
Porteur d'une secrète démarche
Le chemin, au fil des pas, montait ou descendait
Traversant, étroit ou plus large, champs et forêts
Le soleil compagnon chaleureux
Me faisait souvent cligner des yeux
Parfois, sur le bas-côté, un instant, je m'asseyais
Pour un petit peu me reposer
Et le long chemin reprenait
Les chants des oiseaux m'accompagnaient
Une fois, deux chevreuils devant moi ont traversé
Et toujours ce chemin qui montait et descendait
Et les kilomètres qui lentement se déroulaient
Au loin, la chaîne des Pyrénées au soleil se prélassait
Tandis que sur mon front les gouttes de sueur perlaient
Vers quinze heures, le lac de Lourdes, enfin, miroitait
Plus de trente-cinq kilomètres...j'étais arrivé.
S'il reste au fond de la poche
Il ne vous fera aucun reproche
Toujours replié sur lui-même
Et pourtant comme on l'aime !
Toujours prêt à ouvrir sa lame
Sans nul état d'âme
Pour couper court
Et sans le moindre discours,
Un petit bout de ficelle
Ou débiter quelques rondelles,
Faire simplement belle mine
En rendant la pointe plus fine
Percer prestement quelque mystère
D'un curieux présent arrivé hier ;
Et sans vouloir le mettre dans les roues
Peut-être dans un bout de houx
Tailler un solide bâton
A la manière d'un gascon...µ
Il peut facilement atteindre les sommets
Bien à l'abri d'un sac déposé
Et alors en faire des tartines
Avec la joie que l'on devine.
Il ne vous coupera pas le sifflet
S'il est adroitement manié
Et en deux trois mouvements
Jettera au fil de l'eau avec entrain,
Un gracieux petit moulin
Pour l'impatient petit enfant.
Calée au creux de la paume
Il pèlera sans pépins la pomme
Ramassée dans l'herbe mouillée
Et que l'on croit un rien souillée.
Et s'il peut aussi couper les cheveux en quatre
Je ne suis pas là pour en débattre.
A tout cela pensez-y, lorsque dimanche
Vous le tirerez...par le manche !
(Et pour ne pas être à couteaux tirés...j'avoue que ce poème dans le temps fut déjà proposé )
Laissons-les tranquillement redescendre
Ces randonneurs qui viennent par ici pour se détendre
Mais que de choses sur moi j'ai pu entendre
Loin de moi l'idée de faire quelque esclandre
Mais comme on peut facilement se méprendre !
Toute une éducation à reprendre
Heureusement que j'ai de l'optimisme à revendre
Moi qui ne suis qu'une simple salamandre...